Le volume de celui-ci est impressionnant. Nous descendons en plein vide pour le plus grand plaisir d’Emilie.
Nous continuons la progression dans une étroiture descendante et arrivons sur le P10 que nous redoutions à équiper. Rémi qui ouvre la marche pousse un looonnng cri de joie à la rencontre d’un équipement en fixe (traduisez par : pas besoin de redescendre le P80 pour déséquiper ;))
Suite à ces passage d’un volume satisfaisant, nous nous engageons dans un ramping en direction de la jonction avec le Raymonde.
Nous nous suivons dans cette espace restreint ou certain décide d’abandonner leur kit pour le grand bonheur de Mathilde.
Nous continuons la progression à bon rythme tout en cherchant la bonne direction à l’aide de la topo et de la boussole. Topo qui ne tarde pas à disparaitre pendant plusieurs heures. La suite de la progression se fait au feeling.
Nous attaquons une série de puits remontant (équipés en fixe) pour enfin atteindre la jonction avec le Raymonde.
Après une pause repas, nous descendons dans la rivière du Raymonde ou le P30 est déjà équipé de la veille par une équipe des CoJ. Nous arrivons sans difficulté jusqu’au dernier puits (P113).
Le retour se fait sans encombre. Rémi et moi sommes en charge de remonter en premier par l’entrée du Raymonde et de retourner par la surface à l’entrée du Fraternité pour récupérer notre corde qui équipe le P80.
Pendant ce temps Mathilde et Emilie déséquipent le puits d’accès à la rivière du Raymonde, ainsi que la main courante.
A partir de ce moment, le temps presse. Il est impératif de sortir du trou avant l’équipe de la CoJ pour ne pas déséquiper l’entièreté de la cavité. C’est en arrivant à la jonction entre le Raymonde et le trou du Mille, que Mathilde et Émilie entendent des voix en provenance du Mille. C’est avec la plus grande joie, qu’elles remontent sans avoir à déséquiper.
Pendant ce temps, Bernard attend. L’attente étant sûrement un peu longue, il décide de se promener dans la cavité. Il rencontre du monde sous terre et échange avec eux. Cependant, après une enquête poussée de retour au gîte, personne n’a rencontré Bernard sous terre !
L’essentiel est que nous sommes tous rentrés à l’heure pour l’apéro.