Nous devions partir pour une sortie de 3-4h mais nous avons eu des surprises ! La première étant des visiteurs que nous avons du déloger pour raisons de sécurité. Nous avons donc perdu au moins 45 min à leur expliquer, à faire ressortir un visiteur déjà en bas… Dans l’intervalle je commence à équiper vers 11h puis en bas, on fait remonter le visiteur, Mathieu qui était descendu voir, remonte avec pour aller équiper la sortie, Blandine nous rejoins, suivie de Laurent.
En attendant Mathieu on regarde aux alentours et on découvre des grappes de chauve-souris ! Et là, c’est la dispute : Rinolophe, Murin, Roussette ?! Il faudra attendre Mathieu pour nous séparer !
Finalement on commence vraiment la balade vers 12h !
On progresse tranquillement car Mathieu pose des balises supplémentaires. Du coup on a bien le temps de profiter du paysage. C’est un vrai labyrinthe, ca part de tous les côtés. Il y a des fissures partout, on voit les blocs qui sont tombés… A un moment, ca a bien bougé dans la vie de ce réseau !
Petit à petit, on devient boueux… Nous nous rapprochons du trou qui fume.
Une corde équipe un passage, première corde remontante de la journée. Laurent passe devant, derrière Mathieu. Blandine s’installe et ne comprend pas pourquoi elle n’arrive pas à monter : « Mais comment il a fait Laurent ? ». Oups ! Finalement, le croll s’est pas inutile ;P
Nous nous sommes bien amusés avec Mathieu qui nous a réservé plein de surprises tout au long de la visite, en plus des surprises naturelles : fossiles de plantes aquatiques, plaquettes concrétionnés d’une matière gélatineuse… Plein de surprises, oui, mais pas de chasse aux œufs en ce week-end de Pâques !
Sur la remontée finale, je vais pour déséquiper mais je bute sur la première virole. Mathieu redescend pour le système D : tout sn poids sur le mousqueton puis dyneema autour de la virole pour l’ouvrir. Efficace !
La traversée se fait dans le sens Duffaits-Trou qui fume pour ne pas amener la boue dans Duffaits, bien plus propre !
Après toutes ces aventures, nous profitons des derniers moments secs pour gouter vers 17h. Puis c’est le grand retour sous la pluie.