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Carrière Carrat de Langoiran

Le 24/05/2025

Dans Compte-rendus des explorations en Gironde

Lieu : carrière Carrat (Langoiran, 33)

Date : 22 mai 2025

Groupe : Anaëlle Forgerit, Jean-Pierre Cassou et Paul Cazalet Lavigne

TPST : 2h

 

Après avoir récupéré Jean-Pierre à l'arrêt de bus de Bouliac, nous avons pris la direction de Langoiran pour un rendez-vous fixé à 19 heures à l'entrée de la carrière. Anaëlle, résidant à une centaine de mètres de l'entrée, nous y attendait.

Le porche d'entrée se présente sous la forme d'un flanc de falaise d'une dizaine de mètres de hauteur, dominant l'accès. Des rochers jonchent le sol, caractéristiques de ce secteur, avec quelques risques de chutes au-dessus de la zone.

L'entrée est une pente abrupte parmi les éboulis, évoquant davantage une cavité naturelle. Après un léger ramping dans la partie basse, nous nous retrouvons au sein même de la carrière.

Jean-Pierre a déjà entamé le relevé topographique à l'aide d'un laser et d'une tablette. 

Nous progressons jusqu'à une salle relativement vaste dès les premiers mètres.

L'ensemble des galeries sont assez large d'ailleurs, et quelques piliers ont des fissurations lies au charges. 

Pendant que Jean-Pierre poursuit son travail, Anaëlle et moi partons en reconnaissance pour identifier les axes de circulation et les caps de progression potentiels. Nous effectuons plusieurs allers-retours afin de maintenir le contact avec Jean-Pierre. L'ensemble de la carrière a pu être inspecté dans son ensemble.

Nous avons observé quelques dessins, notamment des représentations de "soldats" (?), armés d'épées et de cuirasses. Les inscriptions relevées nous ont fourni quelques noms, dont celui d'un champignonier. Peu de traces subsistent au sol, hormis un sol aplani et dépourvu de tout sac. Deux points d'eau sont présents, dont l'un proche d'un puits de surface entièrement calcifié, plafond inclus. Il est à noter la présence d'une ancienne échelle de corde, également calcifiée.

Une petite poignée de chauves-souris a été observée. Ce site semble servir de refuge à plusieurs espèces animales, comme en témoignent les crottes et les restes d'ossements présents.

Jean-Pierre a pu réaliser environ 300 mètres de topographie, laissant encore plus du double à accomplir.