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Date : 21 janvier 2024
Lieu : L'oeil de la Doue, Martel (46)
Groupe : Remi Bertrand
TPST :
Petite visite de l'Oeil de la Doue, pas de visi au RDV, donc pas de S2
Date : 10 février 2024
Lieu : ...,... (33)
Groupe : Sandrine Dupas, Rémi Bertrand, Emilie Perret, Paul Cazalet-Lavigne, Alexandre
TPST : 20 min
Objectif : effectuer une première plongée dans un bélier pour en estimer le potentiel.
Peu avant 10h, Emilie et Rémi arrivent au lieu de rendez-vous et retrouvent Alexandre, Paul et Sandrine.
Alexandre présente le lieu, qui est fort accueillant :
- marche d'approche néant,
- mise à l'eau facile.
L'aval et l'amont sont à prospecter. Les débits étant plus élevés qu'à la normale (cela reste relatif, nous sommes en Gironde), la plongée du jour s'effectuera vers l'amont. L'eau n'est pas limpide, mais la visi s'annonce correcte.
Avec Rémi, nous réfléchissons à la meilleure stratégie entre un équipement au fil ou un équipement à la corde. Pendant que je me prépare, une petite raguasse de 10 min change la donne. L'eau est désormais laiteuse et la visibilité réduite à peau de chagrin. Ca sera donc un équipement à la corde.
Je m'immerge, la visi est tellement réduite (10-15 cm), que dans un premier temps, je ne trouve pas le passage. Je suis obligée de remonter, puis de redescendre parfaitement à l'aplomb de la zone indiquée par Alexandre.
A tâtons, je m'insère dans le passage qui ne frotte pas. La première partie est rectiligne et suit un mur maçonné. Ce dernier porte une conduite, fort pratique pour amarrer ma corde. Au fur et à mesure que je parviens dans la zone naturelle, la touille redouble d'épaisseur, si bien que l'utilité de mes lampes se rapproche de 0. En bas (- 10 m), le courant est totalement inexistant.
Après plusieurs déconvenues où mon baquet d'amarrage se révèle n'être que de l'argile solidifiée, je trouve enfin une belle pierre robuste et solide. La salle où je me trouve me permet de faire l'étoile de mer sans que mes palmes ne touchent les parois, cela s'agrandit donc. Avant de chercher la suite, je fais demi-tour pour m'assurer du chemin de retour. Je remonte en surface sans difficulté, malgré une visi nulle. De retour dans la salle qui doit jouer le rôle de réservoir, j'explore le bas sans trouver de suite. Avec le recul, je pense qu'il faudrait chercher plus en hauteur. je n'ai pas inspecté, ni senti de plafond.
Configurations :
- Bi 4L
- Xdeep avec boué
Date : 08 juin 2024
Lieu : Traversée Hayau-Bouhadère, Saint-Pée-de-Bigorre (65)
Groupe : Frédéric Bisiacco, Laurent Dupoux, Blandine Font, Mathilde Miquéou, Emilie Perret, 3BE 65, 2 membres club 65
TPST : 7h
Objectif : encadrement initiation G3V 30 personnes
Nous avions reçu une demande d'initiation pour un groupe de patients-soignants de Bergonié. Nous avons mutalisé les moyens humains avec le 65 pour gérer l'encadrement.
Très belle traversée mais aussi très belle aventure humaine avec des patients en oncologie, fiers de leur expoit. Aucun d'eux n'a abndonné malgré leurs apréhensions, peurs, angoisess...
C'était égalment une belle expérience pédagogique dans :
- la gestion technique des départs et arrivées de puits,
- la gestion des angoisses,
- la motivation que nous devions insuffler dans les moments de doutes
Une expérience qui pourra être réitérée.
https://www.youtube.com/watch?v=Bn5_SmnPhe8
Lieu : Pellegris, Faleyras (33)
Date : 03 juillet 2024
Groupe : Sandrine Dupas, Mathilde Miqueou, Hervé Lalanne, Frédéric Maffre
TPST : 4h
Objectif : désarmorcer le siphon
Galerie de Sandrine : nous avons repris la désobstruction de la voute mouillante que nous avions juste franchi il y a un an. Nous avons pu progresser sur une vingtaine de mètres dans une section fortement aquatique pour arriver sur une salle avec érosion régressive et surtout siphon. Pendant que Sandrine et Mathilde cassait le sol pour gagner de la pente et tenter de désamorcer le nouveau siphon, Hervé et moi étions retournés à la voute mouillante pour gagner aussi de la pente afin de favoriser la vidange de tout ce secteur. Nous avons fait baisser à 4 le niveau d'eau mais pas suffisamment pour réussir à désamorcer le siphon dont la section est de 0,50 de large sur 0,30 de haut pour le moment.
Nous décidons de nous occuper alors de la perte de la galerie de Sandrine la fois suivante. Mais nous y allons pour montrer à Mathilde la gueule de cette entrée. Petite désob pour essayer de faire sortir un bloc de la maçonnerie tombé au fond. Sandrine arrive à s'infiltrer dedans mais l'étroitesse de l'entrée et la présence du bloc nous amènent à choisir la voie de la sagesse pour y revenir une prochaine fois.
Lieu : La Moulinasse, Saint-Ferme (33)
Date : 7 février 2024
Groupe : Sandrine Dupas, Hervé Lalanne, Frédéric Maffre, Mathilde Miquéou
TPST : 3h
Objectif : poursuivre la topographie et baisser le niveau d'eau
Nouvelle sortie à la Moulinasse pour poursuivre la topographie de la cavité. Au cours du relevé, nous identifions une galerie annexe main droite à désobstruer et explorer. Possibilité d'aller assez loin.
Puis arrivée dans la salle du cheval (crâne) dans laquelle, sur un bloc, un fossile d'un oursin a été conservé. Le point topo final de cette sortie se positionne peu avant la voûte mouillante que les membres précédemment avaient repérée. 
La présence de petites pentes permet de dire qu'il sera facile de faire baisser le niveau de l'eau et faciliter la suite de l'exploration.
Au retour Hervé fait quelques photos de la "grande" cascade 
Nous avons constaté une odeur proche de ce que l'on peut sentir quand des personnes jettent leur résidus de raisin dans les dolines. Présence également d'algues en rapport avec ces rejets. Au-dessus de la cavité, il y a une entreprise qui produit semble-t-il des conserves de fruits. Y a-t-il un rapport avec ces observations ? 
A ce jour, nous avons plus de 400m de topographie.
Date : 26 mai 2024
Lieu : Gouffre de Noël, Seix, Ariège (09)
Groupe : Laurent, Davide, Romain, Mathilde
TPST : 5h
L'entrée de la cavité s'ouvre à 20 m du parking en bord de route, Mathilde en tête pour équiper.
Ressaut 2 m et un couloir descendant qui mène à une jolie salle concrétionnée, nous enchainons : P3,5, des ressauts et des puits étroits, P9 où il faut penduler à mi-puits pour accéder au P8, une fois descendu le P8, un toboggan nous conduit dans une grande salle où l'on trouve l'actif. De là, on trouve un passage sous les blocs pour rejoindre l'aval de la rivière qui coule dans un lit de marbre veiné de blanc aux formes arrondies jusqu'à atteindre le siphon. De retour à la grande salle, un petit casse-croûte et direction le réseau amont : joli méandre et de belles concrétions, passage d'une voûte basse sur une dizaine de mètres à quatre pattes sans mouiller le ventre, on continue le méandre jusqu'à buter à la cote -44 avec des traces de désob. On rebrousse chemin en cherchant l'escalade de 9 m pour accéder à une autre salle : l'envie est là, mais faute de temps, on remonte. Laurent déséquipe.
La température de la cavité est supportable. À la surface le soleil est toujours présent.
Sur le retour, on s'arrête pour laver le matériel, marquant la fin du week-end.
Date : 25 mai 2024
Lieu : Gouffre du Plagnol, Massif de Sourroque, St Girons, Ariège (09)
Groupe : Laurent, Davide, Romain, Mathilde
TPST : 8h
Marche d'approche quasi directe.
Laurent en tête pour équiper P8, P37, P8, joli P78 plein pot avec un beau volume, suivi du dernier P32, puis on atteint la rivière de Sourroque. Après avoir vidé le kit nourriture et remplit les estomacs, on entame la progression dans le méandre de Bretagne qui permet d'accéder au réseau aval et au Gouffre des corbeaux : demi-tour, escalade et opposition un peu délicates pour eviter de se baigner. Prévoir la néoprène s'il y a prochaine sortie.
On a progressé dans la galerie des claques : joli méandre avec de belles découpes et quelques concrétions pour finir sur un boyau siphonnant.
On remonte, Mathilde déséquipe.
La température de la cavité est supportable. Temps extérieur ensoleillé.
Nous rentrons au gite où une garbure au chaudron nous attend, cuisinée par Annie.
Date : 20 mai 2024
Lieu : Aven de Polyphème, Sorèze (83)
Groupe : Laurent, Dom
TPST : 3h
A l'occasion du congrès FFS du 18-20 mai 2024, Dom et Laurent ont cloturé le séjour par une visite de cavité.
L'aven de Polyphème est une belle grotte avec quelques petites verticales mais surtout beaucoup de crapahutage, escalades et désescalades, intersections menant à des étroitures autant que souhaitées ! Il y a aussi quelques jolis bouquets d'excentriques et d'"oursins". Très sympa pour se décrasser, mais on a chaud à force, alors le ramping dans la rivière devient le bienvenu !
Il y a quelques autres grottes autour de Sorèze, dont l'aven de Calès qui est aussi une ancienne mine de fer et qui se visite sur réservation.
